L’opération du kyste pilonidal

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Votre médecin vous a diagnostiqué un sinus pilonidal et vous êtes angoissé à l’idée de vous faire opérer ? Cet article a pour but de répondre à vos interrogations sur l’opération du kyste pilonidal. Vous y trouverez des renseignements utiles pour établir les formalités administratives, ainsi qu’un récit détaillé du jour J.

Grâce à ces informations, vous verrez que cette intervention chirurgicale n’a rien d’effrayant. Elle est brève et sans risques : vous pouvez vous soigner sereinement !

Opération du kyste pilonidal : informations importantes

Comme tous les traitements chirurgicaux, l’exérèse du kyste pilonidal nécessite de nombreux rendez-vous. La plupart d’entre eux seront utiles pour assurer la sécurité de l’intervention, tandis que d’autres vous permettront d’obtenir des remboursements.

Les rendez-vous avant l’opération

Le radiologue

Une opération par excision sera toujours précédée d’une échographie. Celle-ci est nécessaire pour constater l’étendue du réseau purulent. Elle permet aussi d’anticiper d’éventuelles complications . Ainsi, votre médecin généraliste vous donnera les coordonnées de ses collaborateurs. Vous serez donc en mesure d’obtenir un rendez-vous rapide, dans les semaines qui suivent votre diagnostic.

Certains établissements hospitaliers et cliniques exigent un rasage de la zone pour faciliter l’analyse du sillon interfessier. Cependant, de manière générale, aucune préparation ne vous sera demandée en amont de l’échographie.

Le jour du rendez-vous, vous serez installé sur le ventre, sur une table d’examen. Le radiologue répartira du gel de transmission ultrasonique sur l’ensemble du pli interfessier. La présence de fossettes (petits orifices qui permettent la communication du kyste avec l’extérieur de la cavité) impliquera l’utilisation d’un gel stérile pour éviter tout risque d’infection.

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Photo d’une salle d’échographie

 

La sonde utilisée par le radiologue va envoyer des sons de haute fréquence (ultrasons) directement sur les tissus ciblés. Un dispositif technologique développé permettra d’interpréter la réflexion de ces ondes afin d’en tirer une image. C’est ensuite l’analyse de l’imagerie médicale qui permettra de déterminer le trajet du kyste pilonidal.

VOIR L’ARTICLE SUR LE FONCTIONNEMENT D’UNE ÉCHOGRAPHIE

Tous les clichés obtenus à la suite de cet examen préliminaire permettront de réaliser les bons gestes le jour de l’opération du kyste pilonidal. D’ailleurs, celle-ci aura certainement lieu dans un délai de quatre semaines minimum après la première échographie.

Le chirurgien

À la suite de l’échographie, une entrevue avec le chirurgien viscéral doit avoir lieu. Vous devrez apporter les clichés ainsi que le compte-rendu que vous a fourni le radiologue. Grâce à ces derniers, le chirurgien aura déjà une idée de l’ampleur de l’intervention.

Il pourra vous donner des indications sur la durée de la convalescence, ainsi que sur son mode opératoire. En effet, chaque praticien hospitalier a ses propres méthodes, qu’il pourra adapter en fonction de vos exigences.

Au cours du rendez-vous, il pourra vous demander de constater la présence du kyste via une palpation. À nouveau, il s’agit d’un examen ayant pour unique but la préparation à la chirurgie ambulatoire. Si vous avez des interrogations quant au jour de l’acte médical, n’hésitez pas à en faire part à votre chirurgien.

Par ailleurs, il est possible que vous deviez lui remettre des documents tels que votre carte vitale et votre mutuelle. Ils seront nécessaires pour le suivi de l’intervention. Votre praticien pourra également vous remettre une ordonnance pour obtenir des médicaments antidouleur (généralement du paracétamol couplé à de la codéine).

Une fois l’entrevue terminée, vous devrez payer la consultation médicale. Celle-ci avoisine généralement les 30 euros, bien que des frais de dépassement d’honoraires alourdissent souvent la tarification.

Néanmoins, le coût peut être réduit de moitié. Effectivement, les anesthésistes et les chirurgiens travaillent souvent ensemble et se partagent les frais d’honoraires. Sachez toutefois que cette pratique dépend en grande partie de votre salaire.

C’est d’ailleurs pour cela que de nombreuses personnes mentent sur leur profession ! Ce n’est pourtant pas une bonne idée : il est préférable de minimiser ses revenus.

L’anesthésiste

L’ablation chirurgicale classique du sinus pilonidal implique une anesthésie générale. Celle-ci se déroule en ambulatoire. Le patient pourra donc être opéré dans la matinée et sortir de l’hôpital en fin d’après-midi.

Plusieurs semaines avant le jour de l’opération, un rendez-vous avec un anesthésiste doit avoir lieu. Ce dernier est un collègue de votre chirurgien qui sera chargé de vous administrer les molécules anesthésiantes. Au cours de l’entrevue, il peut vous demander les images de l’échographie pour connaître le contexte de l’opération et choisir les bons produits.

Vous devrez également lui communiquer un grand nombre d’informations personnelles : votre âge, votre poids, votre taille, votre groupe sanguin, etc. Il faudra aussi l’informer des éventuels problèmes de santé dont vous êtes atteints comme le diabète, par exemple.

Par ailleurs, le médecin anesthésiste vous demandera vos allergies pour éviter que votre organisme ne rejette les produits anesthésiants. Il pourra aussi vérifier votre carte vitale et votre mutuelle pour se renseigner sur votre situation.

allergie anesthésie
Les principaux produits anesthésiques qui engendrent des allergies

 

Une fois la consultation terminée, vous devrez payer le tarif classique auquel seront ajoutés les frais de dépassement d’honoraires. Par ailleurs, il est probable que vous ne soyez pas endormi par l’anesthésiste que vous avez rencontré quelques semaines avant l’intervention, mais par un de ses collègues.

Les formalités administratives

Le jour de votre diagnostic du kyste pilonidal, votre médecin traitant vous a remis un document attestant que vous êtes atteint de la pathologie. Celui-ci vous a permis d’obtenir des rendez-vous chez le radiologue, le chirurgien et l’anesthésiste.

La décision d’opérer revient pourtant au chirurgien viscéral. Celui-ci aura besoin du diagnostic écrit de votre généraliste. Pour assurer votre sécurité le jour de l’opération du kyste pilonidal, une photocopie de votre carte d’identité, de votre carte vitale et de votre mutuelle peut également être requise.

L’ablation du kyste pilonidal

Se préparer la veille de l’opération du kyste pilonidal

La veille du traitement chirurgical, votre corps doit se préparer à l’ablation. Vous n’avez pas besoin de poser de journée de congé pour vous préparer dans les meilleures conditions. En effet, tout se déroule le soir précédant le jour de l’hospitalisation.

Étant donné que l’intervention chirurgicale a lieu sous anesthésie générale, il est nécessaire de prendre votre dernier repas AVANT minuit. Effectivement, vous devrez être à jeun le lendemain, c’est-à-dire que vous ne devrez pas consommer de nourriture ou de boisson avant votre opération du kyste pilonidal. Voir pourquoi vous devez être à jeun avant une chirurgie.

L’idéal est de prendre un repas peu copieux mais consistant (pâtes, légumes…) vers 20 heures la veille de l’opération. En effet, il est déconseillé de rester éveillé jusqu’à minuit pour éviter les vomissements dus au manque de nutriments le lendemain matin.

Avant de dormir, vous devez également prendre une douche désinfectante à base de Bétadine. Vous pouvez trouver ces petits flacons en pharmacie. Le liquide contenu à l’intérieur est souvent brun et devient mousseux au contact de l’eau. Il est important de nettoyer l’ensemble de votre corps à l’aide de cette solution antiseptique, en veillant à insister sur la zone qui va être opérée.

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Flacon de Bétadine mousseuse (Scrub 4%)

 

Une seconde douche devra avoir lieu le matin avant l’intervention. En effet, vous devez vous présenter à la clinique en ayant désinfecté votre peau. Il est également nécessaire que vous portiez des habits propres.

ATTENTION : il faut veiller à ne rien consommer le matin avant l’opération. Un café ou un verre d’eau pourrait rompre le jeûne et remettre en question l’opération.

Les derniers préparatifs avant l’intervention

Le jour J est sans aucun doute la journée la plus angoissante. Vous allez être endormi et vous n’avez aucune idée des suites qu’engendrera l’intervention chirurgicale sur le kyste pilonidal. Néanmoins, soyez rassuré : l’exérèse du kyste pilonidal ne dure qu’une vingtaine de minutes et ne présente que peu de risques.

En arrivant à l’hôpital, vous devrez confier l’ensemble de votre dossier médical à l’accueil. Vous serez ensuite dirigé vers votre chambre. C’est ici que l’on viendra vous chercher pour partir au bloc opératoire, et c’est également dans cette pièce que l’on vous fera un compte-rendu de l’intervention.

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Photo d’une chambre d’hôpital classique

 

Quelques dizaines de minutes après votre installation dans la chambre, une infirmière viendra vous voir. Elle pourra vous donner des renseignements sur l’horaire d’opération, même si celui-ci est peu fiable. En effet, les services médicaux ne peuvent pas prévoir avec certitude le planning du chirurgien. Vous pouvez toutefois demander s’il opère d’autres personnes avant vous.

Après vous avoir donné quelques renseignements, l’infirmière pourra vous préparer à l’acte chirurgical. Le sillon interfessier devra être rasé pour faciliter le travail du praticien. Certains hôpitaux confient une tondeuse électrique aux patients pour qu’ils puissent le faire eux-mêmes, tandis que d’autres demandent aux infirmières d’assurer cette mission.

Dans tous les cas, le rasage devra être réalisé uniformément sur toute la surface susceptible d’être manipulée par l’équipe chirurgicale. Après cela, l’infirmière pourra vous demander de prendre une troisième douche désinfectante. Cette dernière servira à enlever les résidus pileux qui pourraient déranger le chirurgien. Néanmoins, la plupart du temps, vous n’aurez pas besoin de vous laver de nouveau.

Ensuite, l’infirmière vous donnera un cachet sédatif dans le but de vous apaiser. Il faudra le consommer par voie orale avec une faible quantité d’eau. Vous devrez également vêtir une tenue hospitalière composée d’une charlotte, de sous-vêtements, et d’une tunique formée d’une ou deux pièces. Il faudra également enlever tous vos bijoux.

pyjama de bloc opératoire
Un pyjama de bloc opératoire

 

En outre, si vous êtes anxieux à l’idée de l’opération du kyste, vous pouvez en faire part à l’infirmière. Cette dernière a l’habitude d’aider les patients à surmonter leur appréhension.

Sachez également qu’une deuxième échographie peut avoir lieu le jour de l’opération du kyste sacro-coccygien de façon à marquer la zone du trajet fistuleux. Les annotations du radiologue serviront de repère au chirurgien.

La descente au bloc opératoire

Habituellement, une opération en ambulatoire se déroule dans la matinée. Cependant, si le chirurgien a un emploi du temps chargé le jour de votre opération du kyste pilonidal, l’attente peut être plus importante. Essayez de vous occuper pour éviter de vous focaliser sur votre pathologie.

Vous pouvez lire un livre ou appeler vos proches. Dans le pire des cas, l’opération aura lieu en début d’après-midi. Ainsi, nul besoin de vous inquiéter : vous allez être débarrassé de votre kyste pilonidal le jour où c’est prévu.

Dans la journée, plusieurs brancardiers viendront vous chercher. Vous n’aurez qu’à vous installer dans le lit qu’ils vous amèneront. Ensuite, ils se chargeront de vous transporter jusqu’au bloc opératoire. Le trajet peut être long, surtout si vous êtes stressé. Essayez donc de discuter avec les brancardiers, ils seront ravis de vous rassurer.

Une fois arrivé dans la salle où vous allez être opéré de votre kyste pilonidal, une multitude de questions vous seront posées sur votre identité et votre état de santé. Les infirmières comme l’anesthésiste risquent de vous poser les mêmes questions à plusieurs reprises dans un souci de sécurité sanitaire.

Par la suite, vous serez transféré sur un grand lit : c’est celui sur lequel l’ablation du sinus pilonidal va avoir lieu. De nombreux réglages (élévation du socle, adaptation de la structure du lit…) seront effectués de façon à optimiser les conditions de l’intervention.

Vous serez ensuite pris en charge par des infirmiers de bloc opératoire ainsi que par un anesthésiste. Ce dernier peut être celui que vous avez rencontré au préalable, mais ce n’est pas forcément le cas.

Les professionnels de santé vont préparer l’opération du kyste pilonidal en ajoutant des électrodes sur votre corps. Celles-ci serviront à suivre en temps réel votre rythme cardiaque. Un dispositif d’analyse de la tension artérielle sera attaché à votre bras, tandis qu’un petit appareil permettra de suivre votre taux d’oxygène sanguin à partir d’un doigt.

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Photo d’un oxymètre de pouls

 

Une perfusion intraveineuse sera ensuite réalisée sur votre main par l’anesthésiste, en vue de vous administrer les produits anesthésiques. Un masque respiratoire à oxygène sera également posé sur votre visage. Dès que tous les préparatifs seront terminés, l’anesthésiste vous préviendra. Il injectera ensuite les médicaments qui vont vous endormir.

Votre vue sera le premier sens affecté par le cocktail médicamenteux. Elle deviendra floue dès que le produit entrera au contact de votre sang. S’en suivront ensuite des étourdissements puis une perte de conscience. L’anesthésie fait effet en une dizaine de secondes.

L’exérèse du kyste pilonidal

Tous vos sens sont endormis : c’est désormais au chirurgien de s’occuper de vous ! Alors qu’une partie de l’équipe chirurgicale veille sur vos indicateurs vitaux, le praticien colore le réseau purulent à l’aide de carmin d’indigo (ou du bleu de Méthylène).

Il détermine ensuite l’étendue des tissus à extraire. Généralement, les chirurgiens prennent une marge d’un centimètre pour être certains d’extraire la totalité du kyste. Les quelques poils logés dans les orifices du sillon interfessier sont extraits à l’aide d’une pince à épiler.

Après cela, le chirurgien procède à une incision uniforme de la zone grâce à un bistouri électrique. Il adapte ses mouvements en fonction de l’étendue du réseau fistuleux. Certaines parties du kyste pilonidal sont en effet peu ou pas colorées. Une grande vigilance est donc requise pour effectuer une ablation complète.

Le bistouri électrique est pratique pour effectuer des incisions minutieuses et pour éviter les saignements. D’ailleurs, une compresse hémostatique est utilisée tout au long de l’opération du kyste pilonidal pour éviter les hémorragies et nettoyer la zone.

Par la suite, l’équipe chirurgicale cherchera l’aponévrose sacrée. Il s’agit de la partie qui sépare le sinus pilonidal des os et des muscles. Elle est souvent plus rigide et plus blanche que la chair environnante. Dès que cette aponévrose est aperçue, le praticien peut adapter son intervention autour du kyste et en partant par la partie inférieure, de manière à ne pas endommager les tissus sains.

En utilisant une pince de Museux, le chirurgien établit donc des plans de dissection progressifs du kyste pilonidal. Ces derniers sont réalisés au fil de l’intervention, en observant le comportement de la plaie tractée.

pince de museux
Photo d’une pince de Museux

 

Dès que la moitié de la surface à extraire est dégagée, l’équipe médicale peut effectuer la même opération sur la partie supérieure de la zone d’intervention, de façon à ne pas creuser la plaie. Ainsi, tous les mouvements du bistouri suivent un plan tangentiel.

Ces deux tractions latérales permettent de réséquer la majeure partie du kyste pilonidal. Les tissus purulents sont donc libérés, laissant place à une plaie ouverte. La mise à plat se poursuit dès que le chirurgien soupçonne des trajets fistuleux mis en évidence par le colorant bleu.

Les bords cutanés supérieurs et inférieurs sont ensuite sectionnés pour faciliter la cicatrisation. Pendant plusieurs minutes, l’équipe médicale du bloc opératoire va permettre l’hémostase à l’aide de compresses prévues à cet effet.

Ensuite, une mèche hémostatique est minutieusement déposée dans le fond de la plaie en veillant à couvrir les berges. Un pansement compressif est ensuite posé sur la zone pour éviter tout écoulement sanguin ou purulent.

D’ailleurs, n’oubliez pas de préparer votre convalescence en achetant quelques boîtes de pansements. Effectivement, les soins post-opératoires débutent dès le lendemain et l’opération !

Vous n’avez toutefois pas besoin d’utiliser les mêmes pansements que le chirurgien. Ces derniers coûtent très cher (jusqu’à 12€ l’unité !) et ils se distinguent uniquement des autres modèles grâce à leur forme. Le pansement ci-dessous est utilisé par les infirmières libérales et présente l’avantage d’être stérilisé.

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Un stock de mèches hémostatiques stériles sera également nécessaire pour permettre aux infirmières de réaliser vos soins à domicile.

Finalement, l’opération s’est déroulée à ciel ouvert et a permis l’ablation du kyste pilonidal. Les professionnels de santé ont extrait la « coque » (tous les tissus ayant été en contact avec le réseau purulent) de façon à diminuer la probabilité de récidive.

VOIR L’OPÉRATION EN VIDÉO

Le réveil

Lorsque vous aurez repris vos esprits, vous serez dans une salle de surveillance post-interventionnelle. Cet espace situé à proximité du bloc opératoire est dédié à la surveillance des patients ayant subi une anesthésie générale.

salle de surveillance post interventionnelle
Photo d’une salle de réveil

 

Vous bénéficierez d’une surveillance permanente et tous vos signaux vitaux (pouls, tension…) seront analysés pour déceler un éventuel problème. Des aide-soignants spécialisés vous poseront des questions dès votre réveil. Généralement, elles porteront sur vos sensations.

N’hésitez pas à être transparent vis-à-vis du personnel : cet interrogatoire est réalisé dans l’unique but de garantir votre sortie dans les meilleures conditions. En fonction de vos réponses et de votre état de conscience, l’anesthésiste autorisera votre retour dans votre chambre hospitalière.

Le retour dans la chambre après l’opération

Après une opération du kyste pilonidal, la récupération peut être difficile. Vous risquez certainement d’alterner entre sommeil et éveil à votre retour dans la chambre. Ce sont les conséquences de l’anesthésie que vous avez subie, mais également du manque de nutriments au sein de votre corps.

C’est pour cela qu’un repas vous sera apporté dans les plus brefs délais. Il est préférable de ne pas vous lever avant d’avoir consommé le contenu de votre assiette. Prenez votre temps : il vaut mieux rester plus longtemps dans le centre hospitalier plutôt que de faire un malaise post-opératoire.

Si vous ressentez le besoin de dormir, allez-y ! De toute façon, vous devrez attendre la visite du chirurgien pour obtenir un compte-rendu de l’exérèse du sinus pilonidal. Il vous dira si l’intervention s’est déroulée comme prévu et vous donnera des indications sur l’ampleur de la plaie. Vous pourrez en déduire la durée de convalescence.

Au cours de cette entrevue, votre praticien va vous autoriser à sortir. Cependant, gardez à l’esprit que vous ne pourrez pas conduire. Il faudra donc appeler un taxi si vous êtes seul, ou demander à l’un de vos proches de venir vous chercher.

Le trajet risque d’être douloureux : les sièges des voitures sont plutôt mous, ce qui entraîne une forte pression sur la zone opérée. Cette situation désagréable risque d’ailleurs de se reproduire chaque fois que vous vous assiérez au cours de votre convalescence.

Pour remédier à ce problème, un coussin orthopédique est indispensable. Il permet en effet d’éviter le contact entre la plaie et le support d’assise. Les patients opérés d’un kyste pilonidal peuvent donc s’asseoir sans douleur en utilisant ce coussin à décharge coccygienne.

coussin kyste pilonidal opération

Voir le coussin orthopédique
 

Retour à la maison et début de convalescence

En rentrant chez vous, essayez de vous ménager. Vous venez de subir une anesthésie qui a mis votre corps à rude épreuve. Ainsi, pour bien récupérer d’une ablation d’un kyste sacro-coccygien, une bonne nuit de sommeil est nécessaire.

N’oubliez pas de vous hydrater, de manger, ainsi que de prendre les médicaments antidouleurs prescrits par votre chirurgien. Souvent, il s’agit de Tramadol et éventuellement de Dafalgan codéiné.

Ces antalgiques puissants vous permettront de dormir sans douleur. Ils seront également utiles pour supporter les soins infirmiers les jours suivant l’opération chirurgicale.

VOIR L’ARTICLE SUR LA CONVALESCENCE

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Cette publication a un commentaire

  1. Gastinel

    Je me suis fait opéré à Paris à l’hôpital saint Joseph pour le kyste pilonidal avec une nouvelle technique qui s’appelle la radiofréquence et le résultat est top, presque aucune douleurs je pouvais tout faire des 5 jours après l’opération et le kyste est parti pour le moment ( ça fait 5 mois)

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